Alors le Samedi soir, j'enfile mes vêtements de lumière, mes patins à roulettes, et je pars faire la fête chez les copains, allégresse au coeur, bouteille à la main.
Le problème, c'est que les copains, ils habitent loin.
Et personne vient chez moi parce que j'habite dans un cagibi.
Alors chaque week-end, c'est pareil:
"Bon les enfants, ya plus rien à boire, tout le monde se roule par terre, je me casse, dernier métro"
"Oh alleeeeeeeeez là! Fais pas ta pute, reste un coup, tu prendras le premier trom, il reste peut-être du Martini par là"
Alors bien sûr, il reste pas de Martini, 1h après la fête est finie, c'est 3h du matin, plus un rond pour le taxi.
Samedi dernier, j'ai donc décidé de rentrer à pied. Toute Seule. À 3h30 du matin. De Ledru à Hôtel (oui, en journée avec des running tu mets 30 minutes, mais dans un état d'ébriété avancée et avec des talons de 10, tu comptes double.)
Et là, à 100m de chez moi, le DRAMA:
Un touriste japonais m'a prise pour une pute (c'est du moins ce que j'ai supputé après qu'il m'ai demandé dans un anglais approximatif de le suivre à son hôtel et de passer la nuit avec lui).
...
ça aurait pas été un japonais, j'aurais eu super peur.
...
Alors qu'on te prenne pour une travailleuse du sexe à Pigalle, c'est marrant, mais dans le Marais, tu te dis qu'il y a un souci quelque part. Hé ben le souci, il est là:
Le souci, c'est pas le montage Photoshop d'une qualité douteuse, ni JR qui me tape ma Gold, c'est la toison qui gît sur mon côté droit.
La prochaine fois, je tenterais piteusement de justifier le fait que je porte une trentaine d'animaux morts sur le dos, mais pas demain, demain c'est PARTIELS.
2 commentaires:
pitaing moi ce sont les collants blancs qui me choquent
Ah oui tiens j'y pensais pas aux collants (pourtant ils niquent un peu les yeux)! À mettre dans la catégorie des "trucs achetés par nostalgie/rendez-moi mes jeunes années de danse classique"
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